Rien de moins équivaudrait
à enseigner la complaisance

Shannon D.M. Moore

Contre l’indifférence ankylosante, le désespoir ou le repli dans les orbites privées du moi isolé, il est nécessaire de soutenir les établissements d’enseignement qui permettent aux élèves de faire preuve de courage civique, de développer la capacité d’écouter les autres, de nourrir des pensées complexes et de s’attaquer aux problèmes sociaux. [traduction]

—Giroux, 2019

Version adaptée (septembre 2024) de Vo. 48 No. 1 Fall 2023 – FINAL (mssta.org)

Pour un grand nombre d’élèves, l’action peut être la seule réponse raisonnable aux problèmes de la société actuelle. Pour certains d’entre eux, il peut s’agir de faire du bénévolat au sein de leur communauté, pour d’autres de monter une exposition sur la crise climatique et pour d’autres encore de manifester, d’écrire des lettres ou d’organiser une grève d’occupation. Quelle que soit la forme, il est impératif que les élèves aient l’occasion de contribuer, de prendre la parole et d’agir en faveur du changement social dans leurs écoles et leurs collectivités.

Les salles de classe risquent de devenir des « usines à cynisme » si les élèves sont invités à participer de façon critique à leur monde sans jamais avoir l’espace pour réagir (Au et al., 2007). Les élèves doivent se reconnaître comme acteurs du changement. En outre, ils ont le droit d’exprimer leurs opinions sur les questions et les décisions qui les concernent (Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, n.d.). L’offre d’occasion d’entreprendre des actions politiques et civiques à l’école mène à une plus grande participation et capacité d’action politique chez les jeunes plus tard (Kahne et Sporte, 2008).

Les programmes scolaires et les recherches universitaires justifient clairement qu’il est important d’inviter les élèves à agir; or, le soutien des actions entreprises par les élèves requiert une planification et une approche pédagogique réfléchies

Communautés d’Action

Les projets qui permettent aux élèves d’agir ne doivent pas être la fin imposée dans des classes autrement peu actives; les communautés d’action doivent être encouragées tout au long de l’année.

Pour favoriser le sens de la citoyenneté chez les élèves, il faut stimuler la pensée critique et créative tout au long de nos cours, ce qui inclut l’analyse, l’évaluation, le jugement, la résolution de problèmes et de conflits et la collaboration. De cette façon, les élèves sont encouragés à arriver à leurs propres opinions éclairées sur les sujets et les questions abordés dans le contexte des études sociales. En outre, les élèves doivent être initiés aux actes de protestation et de résistance historiques et actuels afin de comprendre les diverses actions qui peuvent être entreprises par les citoyens. En présentant les actions citoyennes actuelles et antérieures, les élèves peuvent aussi analyser les causes sous-jacentes, les gestes posés, les conséquences et les effets. Ils peuvent évaluer si les actions entreprises étaient efficaces en tenant compte à la fois du public cible et de l’objectif global. La justice sociale se concentre sur les causes profondes et l’amélioration des systèmes qui contribuent à l’inégalité. Si la justice est l’objectif, les élèves peuvent se demander si l’action citoyenne aborde la racine du problème. Ils peuvent également examiner les risques, les complexités et les considérations éthiques liés à ces diverses actions. En outre, ils peuvent aussi se rendre compte que les droits détenus par les citoyens aujourd’hui n’ont pas été accordés automatiquement, mais qu’ils ont émergé de l’action citoyenne. Cette approche n’exige pas que les élèves prennent part à des manifestations ou des actes de résistance d’une façon quelconque, mais les expose plutôt aux possibilités et aux questions fondamentales qu’il faut se poser avant que des actions puissent être prises.

Étapes à suivre avant d’agir

Pour permettre aux élèves de participer activement à leur monde par l’action, nous devons réfléchir aux étapes qu’ils franchissent en cours de route. L’élaboration d’étapes réfléchies vers l’action permettra d’assurer que les élèves sont bien renseignés sur leur sujet, sur les mesures prises antérieurement et sur l’effet potentiel des gestes qu’ils poseront. Les étapes décrites ci-dessous feront en sorte que les actions entreprises par les élèves émanent de leurs propres préoccupations et qu’elles sont seulement prises une fois qu’ils ont envisagé les enjeux éthiques, les complexités et les risques liés au problème.

1 Les projets d’action doivent commencer par une enquête. De cette façon, les sujets choisis par les élèves correspondront à leurs préoccupations à eux. Les enseignants et enseignantes participeront activement au processus, mais ne choisiront ni le problème à aborder, ni les actions à entreprendre.

2 Une fois que les élèves ont choisi un sujet, ils doivent le réduire à une taille gérable. Par exemple, si un élève s’intéresse à la pauvreté, il peut restreindre son sujet à un groupe démographique, un lieu géographique et un problème particulier lié à ce sujet. Si les sujets sont trop vastes, les élèves sont voués à l’échec. Ils risquent alors de penser que l’action citoyenne ne change rien. En revanche, s’ils restreignent leurs sujets et créent des objectifs clairs et gérables, leurs actions ont plus de chance de faire une différence.

3La recherche est un élément nécessaire à l’enseignement de la justice sociale, en particulier lorsqu’il s’agit de projets axés sur l’action. Avant de planifier les actions à entreprendre, les élèves doivent bien comprendre leur sujet. Ainsi, les élèves poseront des gestes éclairés.

4 En plus de faire de la recherche pour bien comprendre le sujet, les élèves doivent rechercher les actions individuelles et collectives déjà entreprises par d’autres. Par exemple, si les élèves s’inquiètent des effets des tasses jetables, ils doivent explorer les mesures qui ont déjà été prises pour mettre fin à la production et à l’utilisation de ces produits. Cette démarche les aidera à faire des choix éclairés quant aux gestes qu’ils veulent poser.

5 Une fois que les élèves ont fait des recherches pour bien comprendre leur sujet, ils peuvent créer leur propre plan d’action. Ce plan doit tenir compte de leurs objectifs particuliers, de leur public cible, de leur recherche et des actions qui ont déjà été entreprises. Au fur et à mesure que vous générez des idées en salle de classe, demandez aux élèves de réfléchir à si les actions potentielles sensibiliseront le public, satisferont à un besoin temporaire ou aborderont les causes profondes du problème. Certains élèves peuvent adopter des mesures qui se concentrent sur la sensibilisation ou vouloir participer à des œuvres charitables, mais s’ils veulent vraiment provoquer un changement systémique, ils doivent s’assurer que leurs actions abordent les causes profondes du problème.

6 En élaborant leur plan, les élèves doivent demander à leurs camarades de classe et à leur enseignant ou enseignante de leur fournir des commentaires critiques. Ces échanges ne visent pas à décourager les élèves, mais plutôt à aborder les préoccupations pratiques et éthiques qu’il pourrait y avoir et à veiller à ce que les gestes posés soient pratiques et éthiques. Pendant ces rencontres avec les camarades de classe, ces derniers doivent poser des questions et offrir des suggestions.

7 À ce stade, les enseignants et enseignantes peuvent s’assurer que les élèves ont obtenu les permissions nécessaires. Par exemple, certains élèves peuvent avoir créé des ressources à partager avec des élèves du primaire et auront besoin d’une permission pour visiter ces classes. D’autres élèves pourraient choisir de créer un message d’intérêt public sur leur sujet. Pour ce faire, ils devront obtenir des formulaires de consentement des élèves qu’ils filmeront. Les enseignants et enseignantes devront tenir compte des politiques de leur école ou district pour déterminer les permissions que devront obtenir les élèves.

8 C’est le temps d’agir!

 

9 Après que les élèves ont agi, ils doivent de nouveau rencontrer leur groupe de camarades pour obtenir des observations critiques. Ces dernières rencontres permettent de réfléchir aux actions entreprises, à la façon dont ils se sentaient pendant le processus et à ce qu’ils ont appris.

 

Fais des recherches sur le sujet abordé

1. Quel est le problème? Comment expliquerais-tu le problème que ton projet d’action ou de sensibilisation tente de régler?

2. Quels sont les facteurs ou les causes qui contribuent à ce problème?

3. Quelles sont les complexités?

• Tiens compte des nuances éthiques, économiques, environnementales, politiques ou sociales entourant l’enjeu. Les problèmes sociaux ne sont pas simples
• Demande-toi si en abordant cet enjeu, tu risques de causer d’autres problèmes ou conséquences involontaires.
• Tiens compte de l’effet de l’intersectionnalité sur cet enjeu, c’est-à-dire de comment différentes personnes sont touchées différemment selon de multiples facteurs d’identité. 

4. Qui sont les acteurs concernés? Quelles sont les parties prenantes qui pourraient être intéressées par l’amélioration de la situation et quelles sont celles qui pourraient y faire obstacle?

5. Quels organismes pourraient t’aider à mieux comprendre ce problème? Inclus au moins deux personnes ou organismes dont le travail est lié à ton sujet. Indique au moins deux choses que tu as apprises sur ton sujet en t’adressant à ces organismes ou en faisant des recherches sur eux.

6. Qu’est-ce qui a déjà été tenté, le cas échéant, pour remédier à ce problème? Tiens compte des actions prises par les personnes ou les organismes mentionnés ci-dessus ou les actions entreprises en général.

Fais des recherches sur les actions entreprises

Une fois que les élèves ont exploré les actions précédemment entreprises en relation avec leur sujet, ils doivent réfléchir aux questions suivantes sur ces actions.

Est-ce qu’elles ont atteint le public cible?

S’agit-il de mesures qui visent à sensibiliser le public, à fournir une aide temporaire ou à aborder les causes profondes du problème? Est-ce que ce sont des actions charitables ou qui servent à rétablir la justice?

Ont-elles causé des dommages ou des conséquences inattendues?

Rencontres avec des Camarades de Classe

Quels sont tes objectifs particuliers?

Est-ce que les actions que tu veux entreprendre s’alignent sur tes objectifs? Est-ce que tes actions servent la communauté (charité), est-ce qu’elles permettent de sensibiliser le public ou est-ce qu’elles abordent les causes profondes du problème?

• Cette étape est particulièrement importante. Les élèves ont tendance à choisir des actions charitables (service ou campagne de collecte de fonds) ou des campagnes de sensibilisation. Les élèves peuvent certainement réaliser ces actions, mais doivent comprendre leurs limites potentielles. Bien que les communautés scolaires ne puissent pas forcer les élèves à entreprendre des actions axées sur la justice, il est important que les élèves comprennent le potentiel de leurs gestes avant de continuer.

Tes actions sont-elles appropriées pour ton public cible?

Tes actions pourraient-elles causer des conséquences inattendues? Pourraient-elles causer du mal, c’est-à-dire prolonger le problème ou en créer un autre?

• Si tu détermines que ton aide pourrait entraîner des conséquences inattendues, tu dois décider si tu devrais continuer ou non. Par exemple, ton objectif est d’éliminer les tasses jetables dans ta région, mais cette mesure pour faire en sorte que les personnes qui produisent les tasses jetables perdent leur emploi. Il se pourrait que tu reconnaisses que la perte d’emplois est une conséquence de tes actions, mais que tu décides quand même de continuer. Ce qui est important, c’est de reconnaître les conséquences économiques, environnementales, sociales et politiques positives et négatives que les actions que tu entreprends pourraient entraîner.

Quels sont les problèmes de sécurité qui pourraient se poser?

De quelles permissions auras-tu besoin?

Étapes à suivre avant d’agir

Pour permettre aux élèves de participer activement à leur monde par l’action, nous devons réfléchir aux étapes qu’ils franchissent en cours de route. L’élaboration d’étapes réfléchies vers l’action permettra d’assurer que les élèves sont bien renseignés sur leur sujet, sur les mesures prises antérieurement et sur l’effet potentiel des gestes qu’ils poseront. Les étapes décrites ci-dessous feront en sorte que les actions entreprises par les élèves émanent de leurs propres préoccupations et qu’elles sont seulement prises une fois qu’ils ont envisagé les enjeux éthiques, les complexités et les risques liés au problème.

1 Les projets d’action doivent commencer par une enquête. De cette façon, les sujets choisis par les élèves correspondront à leurs préoccupations à eux. Les enseignants et enseignantes participeront activement au processus, mais ne choisiront ni le problème à aborder, ni les actions à entreprendre.

2 Une fois que les élèves ont choisi un sujet, ils doivent le réduire à une taille gérable. Par exemple, si un élève s’intéresse à la pauvreté, il peut restreindre son sujet à un groupe démographique, un lieu géographique et un problème particulier lié à ce sujet. Si les sujets sont trop vastes, les élèves sont voués à l’échec. Ils risquent alors de penser que l’action citoyenne ne change rien. En revanche, s’ils restreignent leurs sujets et créent des objectifs clairs et gérables, leurs actions ont plus de chance de faire une différence.

3La recherche est un élément nécessaire à l’enseignement de la justice sociale, en particulier lorsqu’il s’agit de projets axés sur l’action. Avant de planifier les actions à entreprendre, les élèves doivent bien comprendre leur sujet. Ainsi, les élèves poseront des gestes éclairés.

Fais des recherches sur le sujet abordé

1. Quel est le problème? Comment expliquerais-tu le problème que ton projet d’action ou de sensibilisation tente de régler?

2. Quels sont les facteurs ou les causes qui contribuent à ce problème?

3. Quelles sont les complexités?

• Tiens compte des nuances éthiques, économiques, environnementales, politiques ou sociales entourant l’enjeu. Les problèmes sociaux ne sont pas simples
• Demande-toi si en abordant cet enjeu, tu risques de causer d’autres problèmes ou conséquences involontaires.
• Tiens compte de l’effet de l’intersectionnalité sur cet enjeu, c’est-à-dire de comment différentes personnes sont touchées différemment selon de multiples facteurs d’identité. 

4. Qui sont les acteurs concernés? Quelles sont les parties prenantes qui pourraient être intéressées par l’amélioration de la situation et quelles sont celles qui pourraient y faire obstacle?

5. Quels organismes pourraient t’aider à mieux comprendre ce problème? Inclus au moins deux personnes ou organismes dont le travail est lié à ton sujet. Indique au moins deux choses que tu as apprises sur ton sujet en t’adressant à ces organismes ou en faisant des recherches sur eux.

6. Qu’est-ce qui a déjà été tenté, le cas échéant, pour remédier à ce problème? Tiens compte des actions prises par les personnes ou les organismes mentionnés ci-dessus ou les actions entreprises en général.

4 En plus de faire de la recherche pour bien comprendre le sujet, les élèves doivent rechercher les actions individuelles et collectives déjà entreprises par d’autres. Par exemple, si les élèves s’inquiètent des effets des tasses jetables, ils doivent explorer les mesures qui ont déjà été prises pour mettre fin à la production et à l’utilisation de ces produits. Cette démarche les aidera à faire des choix éclairés quant aux gestes qu’ils veulent poser.

5 Une fois que les élèves ont fait des recherches pour bien comprendre leur sujet, ils peuvent créer leur propre plan d’action. Ce plan doit tenir compte de leurs objectifs particuliers, de leur public cible, de leur recherche et des actions qui ont déjà été entreprises. Au fur et à mesure que vous générez des idées en salle de classe, demandez aux élèves de réfléchir à si les actions potentielles sensibiliseront le public, satisferont à un besoin temporaire ou aborderont les causes profondes du problème. Certains élèves peuvent adopter des mesures qui se concentrent sur la sensibilisation ou vouloir participer à des œuvres charitables, mais s’ils veulent vraiment provoquer un changement systémique, ils doivent s’assurer que leurs actions abordent les causes profondes du problème.

Fais des recherches sur les actions entreprises

Une fois que les élèves ont exploré les actions précédemment entreprises en relation avec leur sujet, ils doivent réfléchir aux questions suivantes sur ces actions.

Est-ce qu’elles ont atteint le public cible?

S’agit-il de mesures qui visent à sensibiliser le public, à fournir une aide temporaire ou à aborder les causes profondes du problème? Est-ce que ce sont des actions charitables ou qui servent à rétablir la justice?

Ont-elles causé des dommages ou des conséquences inattendues?

6 En élaborant leur plan, les élèves doivent demander à leurs camarades de classe et à leur enseignant ou enseignante de leur fournir des commentaires critiques. Ces échanges ne visent pas à décourager les élèves, mais plutôt à aborder les préoccupations pratiques et éthiques qu’il pourrait y avoir et à veiller à ce que les gestes posés soient pratiques et éthiques. Pendant ces rencontres avec les camarades de classe, ces derniers doivent poser des questions et offrir des suggestions.

7 À ce stade, les enseignants et enseignantes peuvent s’assurer que les élèves ont obtenu les permissions nécessaires. Par exemple, certains élèves peuvent avoir créé des ressources à partager avec des élèves du primaire et auront besoin d’une permission pour visiter ces classes. D’autres élèves pourraient choisir de créer un message d’intérêt public sur leur sujet. Pour ce faire, ils devront obtenir des formulaires de consentement des élèves qu’ils filmeront. Les enseignants et enseignantes devront tenir compte des politiques de leur école ou district pour déterminer les permissions que devront obtenir les élèves.

Rencontres avec des Camarades de Classe

Quels sont tes objectifs particuliers?

Est-ce que les actions que tu veux entreprendre s’alignent sur tes objectifs? Est-ce que tes actions servent la communauté (charité), est-ce qu’elles permettent de sensibiliser le public ou est-ce qu’elles abordent les causes profondes du problème?

• Cette étape est particulièrement importante. Les élèves ont tendance à choisir des actions charitables (service ou campagne de collecte de fonds) ou des campagnes de sensibilisation. Les élèves peuvent certainement réaliser ces actions, mais doivent comprendre leurs limites potentielles. Bien que les communautés scolaires ne puissent pas forcer les élèves à entreprendre des actions axées sur la justice, il est important que les élèves comprennent le potentiel de leurs gestes avant de continuer.

Tes actions sont-elles appropriées pour ton public cible?

Tes actions pourraient-elles causer des conséquences inattendues? Pourraient-elles causer du mal, c’est-à-dire prolonger le problème ou en créer un autre?

• Si tu détermines que ton aide pourrait entraîner des conséquences inattendues, tu dois décider si tu devrais continuer ou non. Par exemple, ton objectif est d’éliminer les tasses jetables dans ta région, mais cette mesure pour faire en sorte que les personnes qui produisent les tasses jetables perdent leur emploi. Il se pourrait que tu reconnaisses que la perte d’emplois est une conséquence de tes actions, mais que tu décides quand même de continuer. Ce qui est important, c’est de reconnaître les conséquences économiques, environnementales, sociales et politiques positives et négatives que les actions que tu entreprends pourraient entraîner.

Quels sont les problèmes de sécurité qui pourraient se poser?

De quelles permissions auras-tu besoin?

8 C’est le temps d’agir!

 

9 Après que les élèves ont agi, ils doivent de nouveau rencontrer leur groupe de camarades pour obtenir des observations critiques. Ces dernières rencontres permettent de réfléchir aux actions entreprises, à la façon dont ils se sentaient pendant le processus et à ce qu’ils ont appris.

 

Conclusion

En tant qu’éducateurs et éducatrices, nous savons qu’il n’existe aucun plan qui tienne compte de toutes les possibilités qui pourraient se présenter. Nous devons nous adapter aux besoins particuliers de chaque cohorte d’élèves. En créant des communautés en salle de classe qui stimulent la pensée critique et créative, qui mènent l’élève à enquêter, qui soulignent l’action citoyenne au courant de l’histoire et qui laissent place à l’action, les élèves peuvent se voir comme des citoyens actifs. Rien de moins équivaudrait à enseigner la complaisance.

 
Au sujet de l’auteure:
Shannon D.M. Moore est professeure adjointe en enseignement des sciences sociales à l’Université du Manitoba. Elle est aussi membre de la direction de la MSSTA.