Congrès en Colombie-Britannique au mois de février
Cette année, plus d’une centaine de pédagogues ont célébré la Saint-Valentin avec leur grand amour : la pensée critique. L’événement Developing Minds 2025 : For the Love of Critical Thinking a réuni des membres du personnel enseignant du secondaire et du milieu universitaire dans un esprit de dialogue visant ultimement à former des élèves capables de réfléchir de façon plus critique. L’activité a été organisée conjointement par la BC Social Studies Teachers’ Association et la faculté des arts et des sciences sociales de l’Université Simon Fraser.

Parmi les présentations offertes, on compte celle de Sam Black, Ph.D. (philosophie, Université Simon Fraser), intitulée Sir, I find your class offensive (« Monsieur, je trouve votre classe offensante »), qui soulignait l’importance de la liberté d’expression dans une société démocratique, même lorsqu’il s’agit de sujets controversés, ainsi que la valeur pédagogique d’enseigner de tels sujets. Nicolas Fillion, Ph. D., a présenté Sizing your tinfoil hat: Clear thinking about conspiracies (« Quelle est la taille de votre chapeau en papier d’aluminium? Réfléchir clairement aux théories du complot »), qui explorait les attitudes envers les croyances controversées, comme les théories du complot.
La présentation des Laura D’Amico, Ph. D., et de Kevin O’Neill, Ph. D., (faculté d’éducation, Université Simon Fraser) portait sur les effets de l’intelligence artificielle sur la relation entre les élèves et le personnel enseignant. Ils ont proposé des stratégies permettant de préserver la centralité de la relation pédagogique tout en intégrant l’IA en salle de classe. De leur côté, Olivia New, Ph. D., (Collège Vancouver Premier) et Céline Ruscher, Ph. D., (Université de la Colombie-Britannique) ont présenté des outils d’IA qui offrent aux élèves des cartes de réussite personnalisées et des outils d’évaluation visant à renforcer la pensée critique.
Enfin, l’ancien maire de Vancouver, Sam Sullivan (Global Civic Society), a présenté des ressources pédagogiques conçues pour aider les élèves de divers horizons à découvrir la riche histoire de la Colombie-Britannique et à établir des liens avec elle.
En après-midi, les personnes présentes se sont réunies pour former des tables rondes afin de discuter des présentations, de la pensée critique et de diverses stratégies pédagogiques. Le format conversationnel du congrès a été très apprécié. Une personne a souligné la richesse des échanges : « Je n’ai pas seulement écouté les points de vue des autres, j’ai aussi réfléchi aux miens. Les conversations étaient enrichissantes, non pas parce que nous étions tous d’accord, mais parce que nous étions ouverts à des discussions controversées. »

