Le vendredi 20 octobre, MSSTA a tenu sa journée annuelle de formation continue MTS à l’école intermédiaire Valley Gardens. Plus de 300 éducateurs de toute la province ont participé à plus de 40 sessions simultanées sur une variété de sujets liés à l’enseignement des cours de sciences sociales à tous les niveaux. Divers enseignants, organisations à but non lucratif et experts ont animé les séances, notamment Kevin Lopuck et Rob Jardine, membres du comité exécutif du SSENC.

Cette année, la journée de formation continue de MSSTA MTS a été organisée en partenariat avec ERiM (Extremism and Radicalization to Violence Prevention in Manitoba). ERiM est une organisation d’éducateurs et d’intervenants en éducation du Manitoba financée par Sécurité publique Canada pour développer une ressource pour les enseignants afin de reconnaître et de contrer la radicalisation dans leurs écoles avant qu’elle ne se produise. Nous sommes heureux d’avoir eu l’occasion de lancer cette nouvelle ressource lors de notre journée de formation continue d’octobre et d’accueillir notre conférencière principale, Mme Barbara Perry, l’une des plus grandes expertes canadiennes dans les domaines de la radicalisation, de l’extrémisme de droite et des crimes haineux. MSSTA MTS a aussi accueilli, comme panéliste en séance plénière, Brad Galloway et Mubin Shaikh. Le Canada et d’autres pays du monde sont actuellement confrontés à des défis liés à la polarisation croissante de leurs communautés. Les questions politiques, socio-économiques, environnementales et autres suscitent des opinions fortes et opposées, encore renforcées par les algorithmes manipulateurs et les chambres d’écho créées par les médias sociaux. Récemment, et en particulier pendant la pandémie, cette polarisation a conduit à une augmentation de l’extrémisme et du radicalisme. Les recherches suggèrent que la radicalisation peut intervenir dès l’adolescence, en particulier chez les jeunes marginalisés. Cependant, les racines d’un comportement extrême peuvent être établies dès la petite enfance, ce qui rend cette question importante pour tous les éducateurs, de la maternelle à la 12e année. En tant qu’enseignants en sciences sociales, nous avons le devoir professionnel d’aider nos élèves à comprendre et à développer les compétences nécessaires pour résister à cette radicalisation.